Cinquième volet d’Uchronie[s], New Moscow vous transportera dans une URSS fondamentalement modifiée où le communisme a été éradiqué et où les Tsars ont repris le pouvoir ! Le deuxième tome de ce cycle pimentera votre voyage dans une dimension alternative en mettant la mafia à vos trousses !
Dans la ville de New Moscow, l’éminent professeur Zack Kosinski est maitre de la matière noire et Feodossia, traquée par la mafia russe, renoue avec ses études. Grâce au professeur Paskevitch, Feodossia sera amenée à travailler directement avec Zack. Arrivera-t-elle à trouver la dimension originelle et à se soustraire à la mafia ?
Uchronie[s] n’est pas une série comme les autres. D’un part elle a été une des premières séries lancée sur le concept de l’uchronie, d’autre part, le scénariste, Corbeyran, prend un malin plaisir à complexifier son scénario pour notre plus grand plaisir ! Sa nébuleuse d’histoires est travaillée dans différentes dimensions, à des moments différents. Certains personnages ont le pouvoir de se transporter d’un monde à l’autre et partout, ils retrouveront Zack.
A la recherche de la dimension originelle, les personnages de ce deuxième opus de New Moscow servent un scénario complexe qui traverse l’ensemble d’Uchronie[s], consitué de six trilogies et d’une conclusion. Le seul problème de cette construction monumentale réside dans la mise en image de chaque trilogie par un dessinateur différent, avec un rendu inégal sur l’ensemble de la série.
Nicolas Otéro, au dessin de New Moscow, a un style graphique très spécifique. Ses traits sont hachés et incisifs, ce qui donne plus de place au dynamisme et à l’action qu’à la rondeur et à l’esthétisme. Le mouvement créé est agréable, mais le rapprochement avec le reste de la série devient plus compliqué.
Ce second tome de New Moscou est donc un bel album mais il semble se détacher légèrement par son graphisme du reste de cette série.